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Bolloré: les poursuites et le bâillon

Vendredi, la défense des médias, Le Point, L’Obs et Mediapart, ainsi que des ONG Sherpa et ReAct ont remporté une bataille décisive. La magistrate représentant l’accusation a demandé la relaxe au bénéfice des journalistes et des ONG. Les prévenus, a-t-elle rappelé, se sont contentés de relayer les revendications des paysans sur une base suffisante. Ils ne leur revenaient donc pas d’apporter la preuve qu’il y avait eu « accaparement » mais de prouver leur « bonne foi » lorsqu’ils s’étaient fait écho de cette accusation. Un classique du droit de la presse qui conduit souvent à relaxer les journalistes devant la 17ème chambre correctionnelle.
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